GILLES CAVAILLÉ CHASSEUR DE TRÉSORS

Chasseur de Trésors : Une passion depuis l'enfance

Gilles Cavaillé, chasseur de trésor à ToulouseOn ne devient pas chercheur de trésor par hasard, on l'est ! il n'y a pas de formation. La curiosité l'observation sont des qualités que l'on développe naturellement. Enfant c'était toujours moi qui apercevait le premier une pièce de monnaie au sol c'était encore moi que ma mère appelait pour retrouver quelque objet égaré dont elle avait besoin. Mon père, en riant, disait que j'avais toujours le nez fourré au sol !

A l'age de dix ans un évènement a été à l'origine de ce que je suis aujourd'hui. Dans les années soixante-dix, mes parents achètent un champ de blé pour construire la maison familiale actuelle. Je revois encore, près du vieux chêne qui borde le chemin communal, un pan de mur envahi de ronces sur une petite butte de terre. Mon père et ma mère feront construire la maison, au milieu du champ et la surélèveront légèrement. Ils feront déplacer et étaler (en notre absence …) par un bulldozer la terre provenant de la butte à côté du vieux chêne de la route, devant la maison pour en faire une pelouse en pente douce … mes parents étant enseignants à Djibouti, nous ne rentrions en France que durant les trois mois d'été et c'est lors de ce premier été après les travaux que je trouvais donc ma première pièce en or à l'oeil nu après avoir arrosé le sol pour faire pousser le gazon. Je m'en souviens encore et curieusement cette première monnaie fut la plus ancienne jamais trouvée, un Napoléon I 1812A vingt francs or.


Gilles Cavaillé, chasseur de trésor à ToulouseEnfant, et pendant de longues années, je défendais, contre la fronde unie des mes frères, parents et grands-parents la thèse d'un trésor enfoui près de la « vieille maison » et du chêne, acceptant même d'être l'objet de franche rigolade et d'être taxé de rêveur au cours de repas familiaux … jusqu'à ce qu'une dizaine d'années plus tard, je trouvais une seconde pièce dans le remblai d'une tranchée que mon frangin venait de creuser. Ce fut le départ de mon initiation à la détection de métaux. Je louais un appareil, en trouvais d'autres, j'achetais un détecteur et en trouvais encore. Le virus étant pris il ne me quittait plus !

A cet époque , je me partageais entre mon métier (skipper professionnel sur voilier de I° catégorie) et mon autre passion la détection. C'est ainsi que j'ai ramassé des boulets de couleuvrines aux Antilles, prospecté quelques plages célèbres dans les caraîbes en espérant tomber sur un trésor de boucanier ou détecté quelques bouts de bronze sur un ilot des Cyclades en Méditerranée. Mon détecteur voyageait avec moi sur chaque bateau. J'ai eu envie de ne faire que cela ! Je suis rentré m'installer en France avec la ferme intention de trouver des trésors. J'avais un bon pécule, une voiture et un camping gaz pour mon café du matin, et je partais cinq a six jours en camping sauvage explorer toutes les grottes, souterrains et autres endroits qui m'attiraient pour leurs cotés nature sauvage et aventure. Je vivais prospection, mangeais en prospectant et rêvait la nuit de la même chose. Cela n'a pas trainé : quelques semaines après, je découvrais mon premier trésor médiéval et sut désormais que j'en ferais un métier.

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